Confidence and Success, La confiance et le succès

Confidence and Success

La confiance et le succès La version française suit

In an interview just after retiring from freestyle moguls skiing, Olympic Gold and Silver medalist, Jenn Heil had this to say:

“It’s funny that my greatest moments are at the start lines, not the finish lines. It’s never been about how many medals I can win. Of course, we define success by medals but for me it’s always been about testing my limits.”

Recently I was considering success and confidence, and I began to wonder; – is this a chicken-or-egg conundrum? Which comes first, success or confidence? Do you need to be successful to be confident? Or – do you need to be confident to be successful?

I recognize that people may define their success differently; people are ambitious for different reasons. Everyone has their own swagger; confidence will present itself very differently from person to person. I certainly think that some people are more comfortable being confident than others, just as some embrace success more easily. But is that nature or nurture? It’s hard to know.

Often, a young athlete starts off blissfully naïve. They just don’t have the experience to know that what they are doing is considered to be hard, or dangerous. Yet to experience any success, they are still boldly confident. They do what they have been training to do – they see no reason not to be confident.

I have seen people become confident and, more comfortable being confident, as they experienced success. I’ve also seen tremendously successful people struggle with being confident.

When Anne Montminy, a Canadian diver, was preparing for the 1996 Olympic Games, she was told repeatedly that the way to win was through positive self belief and imagery. Ranked in the top five in the World, she adopted this advice even though it was contrary to what had previously worked for her. She struggled with it; positive, self-confident thinking did nothing but make her feel uncomfortable. She underperformed and was embarrassed when she failed to finish in the top twenty at the Atlanta Olympics.

Four years later, at the Sydney Olympics, after training with the notion that she was the worst competitor in the field, and that she was always on the verge of making a huge mistake, she won silver and bronze Olympic medals. Anne did not need to be confident to be successful – but she did need to be prepared.

Confidence and success are not actions; they are results. Preparation is the action that precedes confidence and success. Preparation is the cornerstone of all performance; it is the result of our ambition.

As you approach your competitive season, be prepared. That is how you will find the success and confidence you seek. Have a great month,

My goal will never be to add to your stress, but to help you wear it well.

Marnie McBean
3-Time World and Olympic Champion, Rowing

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Dans une entrevue accordée juste après sa retraite du ski acrobatique, la médaillée d’or et d’argent olympique, Jenn Heil a déclaré :

« C’est drôle, mais j’ai connu mes meilleurs moments à la ligne de départ et non à la ligne d’arrivée. Il ne s’agissait pas du nombre de médailles que je pouvais gagner. Bien sûr, nous définissons le succès par le nombre de médailles, mais pour moi, il a toujours été question de tester mes limites. »

Récemment, je pensais au succès et à la confiance, et j’ai commencé à me demander – comme dans l’énigme de l’œuf ou la poule – ce qui vient avant, le succès ou la confiance? Est-il nécessaire d’avoir du succès pour être confiant? Ou faut-il être confiant pour avoir du succès?

Je reconnais que les gens peuvent définir le succès différemment; les gens sont ambitieux pour différentes raisons. Chaque personne étant différente, la confiance se manifeste différemment d’une personne à une autre. Je pense aussi que certaines personnes sont naturellement plus confiantes que d’autres, tout comme d’autres savourent le succès plus facilement. Est-ce une question de nature ou de culture? C’est difficile de savoir.

Souvent, les jeunes athlètes commencent par être très naïfs. Ils n’ont pas l’expérience pour savoir si ce qu’ils font est considéré comme difficile ou dangereux. Toutefois, pour connaître le succès, ils font preuve d’une grande confiance en soi. Ils font ce qu’ils ont été entraînés à faire; ils n’ont aucune raison de ne pas se montrer confiants.

J’ai vu des gens devenir plus confiants et plus à l’aise lorsqu’ils expérimentent le succès. J’ai aussi vu des gens qui connaissent un succès énorme avoir de la difficulté à se montrer confiants.

Lorsqu’Anne Montminy, la plongeuse canadienne, se préparait pour les Jeux olympiques de 1996, on lui a répété sans cesse qu’elle pouvait gagner grâce à la pensée positive et la visualisation. Classée parmi les cinq premières au monde, elle a mis ce conseil en pratique même s’il allait à l’encontre de tout ce qui lui avait donné des résultats auparavant. Elle a eu de la difficulté avec ce concept, car son application n’avait fait que la rendre inconfortable. Elle a réalisé une contre-performance et a été très embarrassée lorsqu’elle n’a pu se classer parmi les vingt premières aux Jeux olympiques d’Atlanta.

Quatre ans plus tard, aux Jeux olympiques de Sydney, après s’être entraînée en pensant qu’elle était la pire des compétitrices et qu’elle était toujours sur le point de faire une erreur monumentale, elle remporta l’argent et le bronze. Anne n’a pas eu besoin de confiance en vue de remporter du succès, mais elle avait besoin de préparation.

La confiance et le succès ne sont pas des actions; ce sont des résultats. La préparation est l’action qui précède la confiance et le succès. La préparation est la pierre angulaire de toute performance; c’est le résultat de notre ambition.

À l’approche de votre saison de compétition, soyez prêts. C’est comme cela que vous trouverez le succès et la confiance recherchés. Je vous souhaite un excellent mois.

Mon but n’est pas d’accroître votre stress, mais de vous aider à le gérer.

Marnie McBean
Triple championne du monde et championne olympique, aviron